Chapitre 174 : Well hello there - M

/!\ Fort en révélation, préparez-vous à voir votre mâchoire inférieure tomber ! /!\

La personne assise sur le trône leva lentement les mains vers le haut et se mit à applaudir. Le bruit de claquement retentissait dans toute la pièce, créant un écho. Les Mugiwaras restaient dans un silence presque religieux, frémissant pour certains, se demandant qui était cet homme pour d'autres. Il glissa en bas de son trône et descendit les quelques marches jusqu'à arriver à la même hauteur que les pirates, sans s'arrêter d'applaudir. Il commença à s'approcher d'eux, pas par pas, son visage se faisant de moins en moins flou et de plus en plus reconnaissable pour les Chapeau de Paille. Le sourire fendant son visage se transforma bientôt en un rire sonore, avant qu'il ne dise d'une voix sifflante :

- Eh bien, je dois vous féliciter. Vous avez réussi à passer les premières épreuves, et en plus de ça, vous êtes presque tous entier.

Un sourire encore plus large se dessina sur ses lèvres tandis qu'il regardait les quelques malheureux mètres qui le séparait de ses ennemis, eux immobiles. Il passa une main dans ses cheveux blancs, ses yeux rouges étudiant chaque pirate avec attention, sa peau trop pâle semblant fantomatique dans les ténèbres de la pièce, une lueur de folie brillant dans le blanc de ses yeux.

- Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, mmh ? Enfin je dis ça, je mens, évidemment, gloussa-t-il. Puisque j'ai vu Hermine et Apolline. Marrant comment elles ont ''oublié'' de vous en parler~

Tous les regards se tournèrent vers les deux jeunes femmes. Elles se mordirent la lèvre inférieure et s’apprêtèrent à se justifier d'une façon ou d'une autre, quand l'albinos leva la main, leur ordonnant silencieusement de se taire.

- Je suis déçu, Hermine. Je t'avais demandé de tuer Deep. Tu as échoué. Tes amis vont mourir, il semble bien. Oh ! Ils allaient tous mourir même si tu n'avais pas échoué~

La blonde serra les poings, un frisson de colère parcourant son corps. Elle sortit un de ses pistolets et tira, tout ça en une seconde à peine. Son ennemi éclata de rire et la balle disparut. Les yeux de la plus jeune s'écarquillèrent, et elle tira de nouveau, puis encore, et encore, mais ses projectiles se cessaient de disparaître. Les yeux de leur adversaire se plissèrent tandis qu'un sourire cruel se dessinait sur son visage.

- Tu crois vraiment que me tuer serait aussi facile ? Je suis le gardien du One Piece, fit-il calmement en faisant une courbette. Et votre dieu, le dieu de tous les mondes : Nokia Shikyo.

Sur ce, il tourna les talons et retourna s'asseoir sur son trône. Les Mugiwaras restèrent figé sur place, se demandant comment, pourquoi. Sanji retenait de toutes ses forces tout la haine qu'il avait pour cette personne. Il s'alluma une cigarette qu'il mordit tellement fort qu'elle se rompit entre ses lèvres.

- Le One Piece se trouve partout autour de vous, expliqua d'une ton morne Nokia. Mais il n'apparaîtra qu'après que mon cœur s'arrête de battre.

Il éclata de rire, le son retentit à cause de l'écho, tandis que les ombres effrayantes que les torches projetaient venaient danser autour de lui.

- Il semble que vous allez devoir essayer de me tuer une fois encore, hein ? Enfin cette fois vous n'y arriverez pas. La jubilation que j'éprouve à vous voir penser que je suis mort n'est plus aussi savoureuse, et je n'ai plus aucune raison de le faire. Mon plan est à son apogée, et je n'ai plus qu'à vous éliminez pour pouvoir enfin contrôler entièrement tous les univers.

Il vit que les pirates ne comprenaient absolument pas de quoi il parlait, ce qui ne le fit que rire encore plus. Il promena ses doigts sur l'accoudoir de son siège.

- Je vais vous expliquer. Mais je n'ai pas envie de me faire interrompre par un de vous qui voudrait bêtement essayer de me tuer pendant que je parle, dit-il froidement. Ce qui veut dire que je vais vous immobiliser.

Il claqua des doigts. Aussitôt, Luffy sentit sa vision se troubler et une douleur stridente lui traverse l'estomac, comme si on le poignardait. Sa gorge se serrait et ses poumons n'arrivaient plus à aspirer de l'air. Il étouffa, essayant de survivre, tandis qu'il commençaient à sentir du sang remonter le long de son œsophage. Il tomba au sol, ne pouvant hurler à cause du liquide bloquant ses cordes vocales. Il toussa, cracha, essayant d'expulser la substance de son corps, mais il ne faisait que s'étouffer un peu plus.

Tout d'un coup, tout s'arrêta. Il se redressa faiblement, la vision toujours un peu brouillée, incapable de bouger un peu plus. Il passa son regard sur ses amis, seulement pour réaliser qu'ils étaient tous dans le même état que lui. Il porta la main à ses lèvres et ne sentit rien d'autre que sa peau. Le sang était donc une illusion... tout autant qu'était la douleur.

- Bien, maintenant que vous êtes calmés, je vais pouvoir commencer, sourit l'albinos.

- Salop... chuchota faiblement Zoro, essayant de se relever mais retombant à chaque fois.

- Oh, je n'en doute pas, gloussa-t-il avant de reprendre un air plus sérieux. Maintenant laissez-moi raconter.

« Ils existent plusieurs univers, des centaines, voir même des milliers. Certains sont similaires à la terre -comme celui où les sorciers existent, ou celui où les nations sont représentés par des êtres à apparences humains-, ou d'autre sont complètement différents -comme celui où nous sommes. Des fois ils arrivent même que ces mondes interagissent entre eux -comme par le signal Wow ! (allez-voir ce que c'est, sérieusement), ou autre chose dans ce genre-là... Certains cas rares parlent même de passages d'êtres ou de formes entre les mondes, comme la plupart d'entre vous, moi y compris, avons fait. Ces passages sont expliqués par des faiblesses dans le champ magnétique entourant chaque univers, ou par des personnes, que j’appellerais personnellement des dieux, qui peuvent contrôler ses univers, des fois même de façon involontaire. Et quand je dis contrôler, je veux dire TOUT contrôler, jusqu'au moindre mouvement de feuille. Certain ne peuvent le faire que sur quelques univers, mais je crois en l'existence d'une entité supérieure qui peut les contrôler entièrement.

« Personnellement, je m'en approche beaucoup. Car oui, je fais partie de ces dieux. Je peux contrôler une quantité assez incroyable d'univers, avec une puissance de fort niveau, mais de plus, je peux contrôler les passages entre les mondes, et créer des choses, par seulement les modifier. Vous souvenez-vous de cette sphinx ? Sûrement pas, Eva était la seule à l'avoir vu et a la connaître. J'ai simplement pris une version parallèle de sa nourrice, qui avait la forme d'un sphinx, donc, l'aie rendu folle, et l'est lâché sur votre amie. Que c'était amusant ! Je me suis vraiment éclaté~

« J'ai, depuis plusieurs années, émis un plan absolument parfait, qui me permettrait de croître ma puissance et contrôler absolument tous les univers existants ! N'est-ce pas génial ?! Oh, je ne sais pas vraiment ce que je ferais d'une telle puissance, mais on verra bien, hein ! Sûrement faire comme je fais déjà, rendre des gens fous, regarder d'autres s’entre-tuer, changer les choses et rendre confus tout le monde, enfin tout ça, tout ça. J'ai même réussi à établir une machine pour ne pas être consumer par tant de pouvoir. Je suis un génie~ Oh, mais pour tout ça, je dois tuer, ou en tout cas mettre hors de capacité de m'arrêter, la seule personne qui est aussi puissante que moi.

« Mon plan n'étant pas encore achevé, alors je me suis contenté de jouer et torturer cette personne, que nous nommerons M. Des fois je tentais de tuer M, mais j'échouais à chaque fois, et continuer de le torturer, créant des monstres ou autres pour le détruire de plus en plus, augmentant sa dépression volontairement. Il n'y malheureusement certains sentiments que je ne peux contrôler, comme l'amour, la haine, l'amitié, et autres, enfin tous les sentiments qu'une personne peut avoir envers une autre. Et cela a ruiné mon plan. Mais maintenant que tout est achevé, je vais pouvoir neutraliser M, et m'emparer de ce pouvoir.

« Pourquoi dis-je ça à vous ? De toutes façons vous voudrez m'arrêter et me tuer pour avoir le One Piece. À part si vous n'y arrivez pas. AHAH ! Peasants, je suis sûr que vous serez même pas capables de tuer quelqu'un pour obtenir ce que vous voulez avoir depuis des années, oh, tant d'années. Enfin qu'importe, revenant sur la raison pourquoi je vous aie dit ça. Tout simplement parce que M est l'un de vous.

Un silence s'installa, un silence pesant, si pesant, qu'il semblait qu'il allait écraser toutes les personnes ici. Les pirates passèrent lentement leurs regards sur les autres, attendant pour quelqu'un d'approuver et de dire qu'il était M. Leurs cœurs battaient vite, ne sachant aucunement à quoi allait revenir l'affrontement qui alalit bientôt suivre. Leurs pensées furent interrompus par Nokia qui semblait en avoir beaucoup à dire :

- Ne cherchez pas à trouver qui c'est, M ne sait même pas qu'il possède ces pouvoirs. Quel looser. Enfin la chose est qu'il le saura quand il sera tuer. Vous voyez le genre ?

Luffy foudroya son vieil ennemi du regard, serrant les poings tellement fort que les jointures blanchirent, se demandant pourquoi il ne se jetait pas sur lui pour éclater chaque petite dent qu'il possédait.

Ah oui, parce qu'il avait peur.

Il ferma brièvement les yeux, essayant de se calmer, quand il entendit un cri derrière lui et se retourna brusquement, son cœur semblant toquer frénétiquement contre sa poitrine, comme s'il voulait qu'une porte s'ouvre et le laisse sortir.

Léonie ressentit une douleur tellement intense au niveau de l'épaule qu'elle hurla. Elle sentit du sang éclabousser sa peau et le sol en dessous d'elle. Elle tomba à genoux et porta la main à son bras blessé, seulement pour voir qu'il n'y en avait plus du tout. Des larmes de douleur et de confusion vinrent brouiller sa vision, tandis qu'elle regardait aveuglement autour d'elle, son visage devenant de plus en plus rouge à cause du sang éclaboussant partout autour de sa source.

- Mon bras ! Mon bras ! hurla-t-elle, tremblant de toutes ses muscles, les larmes roulant sur ses jours tel des poignards tranchant des membres.

Elle chercha aveuglement autour d'elle, jusqu'à mettre la main sur son membre arraché. Dans un gémissement de douleur et de tristesse, elle serra la chose contre elle et tomba, évanouie par la forte quantité de sang qu'elle perdait en si peu de temps.

La mâchoire inférieure tombant vers le bas, tremblants et paralysés, les pirates relevèrent lentement les yeux vers la personne qui se trouvait derrière la jeune femme évanouie, le visage et les habits tout autant tâchés du liquide rouge que le poignard qu'il tenait dans la main.

- M est hors d'état de nuire... Père, dit calmement Isamu en relevant les yeux sur Nokia, ou devrais-je dire, son père.